Calais vous attend !
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Plus que 2 jours
avant le Grand Départ
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Regroupement à Calais prévu demain, les calaisiens ont fignolé l'accueil, Geneviève est déjà sur place et s'entraîne pour manier le drapeau du starter avec élégance. Je suis persuadé qu'elle n'a pas souvent donné un départ aussi "officiel" depuis ses colonies de vacances.
Xanique, Catherine et Zanou sont en salle de réunion pour le dernier brieffing afin que chacun possède bien son rôle et "assure à la Pidou".
J'exagère bien sûr, tout sera simple mais parfait. Ils vous attendent avec impatience et vous ont préparé pour demain leur plus affectueux sourire et la visite "traditionnelle" de Calais.
Méfiez-vous cependant de l'esprit festif et chaleureux des gens du Nord, il vous faut être en selle et en grande forme vendredi matin "à bonne heure" !
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Les Participants (suite)
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Les plus jeunes des plus vieux ?
Les moins vieux des plus vieux ?
A vous de choisir.
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Certes, l'aînée de ma famille, mais chez le dernier, donc je n'ai pas connu les colos à Marqueffles chères à mes grands cousins ...
Les rallyes ? … que de moments extraordinaires, mais là aussi j'étais bien jeune (10 ans à Valloires, si je compte bien !) ... rassurez-vous j'ai vieilli maintenant.
J'ai le sens de la famille et suis fidèle à mes racines ... mais quelle famille !
N'étant pas assez sportive pour me lancer à vélo, je ne tiendrai jamais le rythme, j'assurerai avec Papa/Maman et Zanou l'accueil et l'hébergement à Calais pour le départ, puis participerai en accompagnatrice motorisée aux 2 premières étapes.
A Calais, habituellement on se souhaite BON VENT mais pour l'occasion je ne vous en souhaite pas trop, et vous dis du fond du cœur : BONNE ROUTE A TOUS
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Tatie Geneviève est notre sœur à tous, toujours présente et attentive aux événements de La Famille et de chacune de nos familles.
Elle a fait pratiquement toute sa "carrière" sur Valencienne puis Roubaix, au service des quartiers pauvres et de l'apostolat en paroisse. Après un long séjour rue Pellart, elle est encore active en communauté dans la maison du Boulevard de Strasbourg.
Chaque cousine et cousin connaît sa grande affection et sa grande générosité pour nous tous.
Geneviève est déléguée par la G2 pour donner le coup de sifflet d'envoi de la "Fernand Pidou", vendredi matin 23 juillet 2010 à 9h00 devant la maison de leur enfance du "3 rue Volta".
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Quand je suis rentrée dans la tribu, j'ai été tellement bien accueillie par la G2 et la G3. Je me sens intégrée.
J'aimerais que Édouard puisse participer, il est sensible et émotif et ce serait un temps très fort pour lui. En y étant je le représente, je le fais participer et je lui raconte.
C'est pour moi un grand bonheur, tout comme j'ai très vite participé aux VF. Je vibre aux événements importants de la famille qui est la mienne.
Je m'y sens bien..
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Noël, il y a quelques années, Gautier m'offre un périple en vélo à faire à deux : nous l'avons toujours en projet ...
Entre autres parcours possibles, j'évoque le Calais-Rabastens accompli en 1944 par Fernand et Jacques Pidou, père et fils.
Au funérailles d' Étienne, grand cycliste désormais devant l' Éternel, j'en parle aux cousins ...
Je ne peux pas m'abstenir de participer à cette superbe aventure qui mobilise nos énergies.
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Je me suis inscrite à la Fernand Pidou en pensant tout d'abord à Papa Jacques, Bon Papa qui portait si bien ce qualificatif.
Ensuite, je suis heureuse de me retrouver avec quelques membres de la "Grande Famille" pour ce défi sportif.
Est-ce que mes nombreuses allées et venues au boulot en vélo
me permettront d'en faire un p'tit bout chaque jour ?
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Lorsque je raconte aux amis, aux collègues ce que nous allons faire fin juillet, je ne peux m'empêcher de parler de Pèlerinage !
Nous n'emprunterons certainement pas "exactement" les routes choisies par nos aïeux, mais leurs esprits nous accompagneront et nous accompagnent déjà sur ce qui faut bien appeler une épopée !
Le hasard faisant en général bien les choses, je suis sûr que nous allons croiser un vieillard qui nous racontera qu'il a hébergé un père et son fils voilà 66 ans ... :-)
Que les forces de nos aïeux nous portent sur notre Tour de France estampillé Mercier-Pidou !
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"La famille n'est pas faite pour faire des petits, elle est faite pour faire des grands". (Auteur inconnu)
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J'ai la chance d'avoir une famille qui m'a fait "grandir". C'est une famille normale, pas "idéale" mais vraie, forte et affectueuse.
Cette idée de raid à vélo pour faire-mémoire est importante et fédératrice.
J'ai tout de suite eu envie de donner un "coup de main aux
petits jeunes".
L'ancêtre de la G3
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Voici quelques motivations plus ou moins sérieuses de ma participation à la "Fernand Pidou"
- Diminuer mon tour de taille pour la photo que je ferai à la fin. A propos le plan américain, c'est quoi? Se revêtir d'un tee-shirt "coca cola", ressembler à un bibendum vu l'épaisseur des gilets pare- balles, avoir une batte de base-ball, avoir un chapeau de cow-boy, ou porter un sac à dos avec la provision d'EPO ?
- Porter un tee-shirt jaune pour que les aficionados et aficionadas me crient :"Allez Poupou !"
- Pouvoir discuter avec mes chers cousins ou plutôt les écouter (car je serai trop essoufflé), ne pas être d'accord (ce n'est pas très drôle d'être trop consensuel), et ne pas en venir aux mains car nous serons trop fatigués.
- Pouvoir écouter mon cœur et ma respiration lorsqu'il faut forcer un peu. C'est tellement bon de se sentir vivant !
Toujours est-il que je serai un petit dans la cour des grands car je ne me suis mis au vélo que depuis Avril, mais de façon assez intensive. Et je ne fais que deux étapes et non la traversée de la France.
Je me régale à la pensée de voir mes gentils cousins pendant deux jours.
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Hyper motivée d'aller à la rencontre du Groupe et de l'accompagner (en voiture !) jusqu'à l'arrivée.
De plus, depuis plusieurs mois, le soleil brille à nouveau pour moi et j'ai envie de revivre des choses exceptionnelles avec notre Grande Famille.
Il paraît que j'ai quelques points communs avec Mamie PIDOU et je sais qu'elle sera elle aussi dans nos cœurs.
Baisers.
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Eh bé........ (c'est du local).
Participer à une partie de cette traversée est, pour moi, l'occasion de rencontrer votre Grande Famille, et qui plus est : je suis amateur de la "p'tite reine".
Comme dit Brigitte "tout ne se raconte pas, il faut le vivre" ; un moment fort de la vie qu'on ne pourra jamais oublier.
J'ai donc saisi l'occasion.
Adishatz ! (c'est du local aussi).
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A completer,
notre gentleman - farmer
a tellement de choses à nous dire
Petit rappel aussi pour ceux qui savent se faire espérer
... à suivre
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La chanson de la "Fernand Pidou"
Je vous sens très occupés par les sacs et bagages à faire (mais nous ne partons pas tous à Calais) ... et par la préparation psychologique intense qui, elle, nous concerne tous.
Peu de strophes nouvelles sont arrivées ces derniers jours, pourtant beaucoup d'aspects de l'épopée n'ont pas encore été mis en notes, sans rimes ni raisons ...
Il est important que nous ayons un "programme commun", un répertoire suffisant pour la chorale que formera le Chef-Luc au bout de la route.
A nos plumes, fredonnons la rengaine ! ! ! Chanson_Concours___Les_strophes
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Documents :
L'Exode de 1940, le contexte et l'ambiance par des témoignages
Voici 2 mois, le journal La Croix a fait une série d'articles sur l'exode et ceux qui l'ont vécue.
Que savons-nous vraiment de cette période ? Comment comprendre ces "réfugiés" partis sans toujours beaucoup de préparation sur les routes de l'exil, dans une ambiance de peur et de danger permanents ?
Exode_Les_lecteurs_racontent_1940_01
Exode_Les_lecteurs_racontent_1940_03
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Extraits de "Histoires de Famille" (1ère partie)
(collationné et rédigé par Xavier Pidou - décembre 2009)
Nous appellerons cette période (1939-1945) "La Grande Vadrouille" en souvenir du film de Gérard Oury
avec Louis de Funès et Bourvil. Mais pour nous ce fut moins drôle ...
Les témoignages qui suivent sont dus aux témoignages de Robert, Suzanne, Marie, Dominique, Zabeth et ... Michel Declerck, souvenirs recueillis dans les années 1970. Une grand merci à eux tous.
1939 marquera une date importante pour notre famille comme pour tous les français :
le 2 mars, Eugène Pacelli est élu Pape sous le nom de Pie XII.
le 7 avril, invasion de l'Albanie par Mussolini. Robert l'apprend à Rome où il vient d'arriver avec l'abbé Thomas et quelques élèves de l'Ecluse (Hollande).
Juin, inauguration de la nouvelle gare maritime de Calais(moins d'un an avant sa destruction) ! On a une photo de Papa près du ministre coupant le cordon tricolore. Papa faisait partie de la Chambre de Commerce de Calais et nous avons tous, dans nos archives, des médailles qui étaient distribuées en guise de jetons de présence !!!
23 août, pacte germano-soviétique de "non-agression" qui permettra l'invasion et la partage de la Pologne, en toute tranquillité. Plus personne ne se fait d'illusion, la guerre approche ...
Rentrant de quelques jours de vacances avec Maman, Papa se sentant responsable de sa petite tribu décide de la mettre à l'abri. Samedi 26 août au soir, le camion Lafly quitte Blériot avec Gustave Maniez, Robert et Dominique. 3 heures d'avance leur sont accordées sur la voiture particulière. Le lendemain à 2 heures du matin, Suzanne et Jacques demeurant sur place, Papa prend la route avec le reste de la famille, soit 9 personnes en tout ...
Nous sommes le dimanche 27 août, et deux rendez-vous ont été fixés : d-abord à l'église de St Germain en Laye pour l'heure de la messe (le Lafly arrivera au moment de l'évangile!), puis à 20 heures au sud de Chartres où l'on se retrouve pour déjeuner avec des sandwiches au pâté, au bistrot du coin. Geneviève trouvant le pâté un peu ... dégueulasse (oui, je vous le jure, ça a été son expression) a viré son sandwich derrière un pot de fleurs, il y est peut-être encore !
Après ces ripailles, on prend la RN10 puis la départementale, et au bout de 2 kilomètres on arrive à St Loup par la Bourdonnière. Le maire nous propose un logement vide depuis 13 ans, sans électricité, humide. Nous voici donc en Eure et Loir, département dont le préfet est Jean Moulin !
Aussitôt, grand nettoyage de cette maison, aidés par Jeanou, la petite bonne qui nous suivra jusqu'au bout.
Matelas par terre, c'est une bonne nuit réparatrice; et Maman, pratique, achète des sabots pour que ses enfants soient à l'unisson des enfants du pays. Bon contact avec la population.
1er septembre, invasion de la Pologne, déclaration de guerre. Entre temps Papa est remonté sur Calais, et le 3 septembre il est à Bergues avec Suzanne et Robert : tous sont prostrés ...
Mais, 8 jours après l'installation, les propriétaires de la maison arrivent de Paris, sans tambour ni trompette ! Oh, la scène : violation de domicile, hauts cris, discussions, dans le plus pur argot parisien ! Le Maire et Maman calment enfin le jeu : on se partage les matelas pour la nuit, et au petit matin, la famille Pidou lève le camp. Les enfants ont bien dormi, mais pas Maman ! Le maire a proposé une masure au bout du chemin : ce n'est pas Versailles, mais c'est toujours ça. Le déménagement se fait "à la main", et Marie garde le souvenir de sa honte d'avoir dû traverser le village en tenant un pot de chambre ! Heureusement, il avait été vidé au préalable ! ! !
A la mi-septembre le Père Lebacq, supérieur de l'école apostolique de Loos où Robert fait ses études, écrit à celui-ci de rejoindre le séminaire de Notre Dame du Pouy à Dax : il dit donc au revoir à Maman et à la tribu qui, entre temps, ont quitté Saint Loup pour Ermenonville la Grande par Bailleau le pin.
Vaste maison, on s'installe. Maman va voir le directeur de l'école, notre arrivée fait grimper les statistiques scolaires de la commune. Nous vivons dans une bonne ambiance dans ce village.
Pendant tout ce temps, Papa fait la navette entre Calais et notre point de chute, nos parents se concertent tout le temps pour "ajuster les choses, "ce n'est pas de la tarte" de gérer famille, travail, études des enfants, etc ...
Maman avait passé son permis de conduire en 1938, et elle avait une petite Simca Cinq. Heureusement, car Geneviève doit être opérée de l'appendicite à Chartres le 4 octobre.
à suivre . . . (1940 et ssq)
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.Demain :
les participants seront "à bon port"
au programme, la visite du calaisis
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A très bientôt, bisatous !
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