De très bonnes nouvelles, et des impressions
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Voici quelques jours . . .
Nous avions demandé aux participants de l'épopée de nous dire, en quelques lignes, ce qu'ils ont ressenti ou retenu de cette semaine intense et originale.
La vie ordinaire nous a repris, mais il est évident que certains ont encore un petit vélo dans la tête et n'en ont pas fini de relire et de revivre ces moments.
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J'ai reçu aussi, commençons par lui, un message de Damien, qui va d'ailleurs nous faire un mot très prochainement. Je peux vous dire, de sa part, que tout va TRES BIEN. Il est revenu en ambulance sur Belfort depuis mardi, récupère bien et se remet doucement de ses émotions sous la "surveillance" attentive d'Isabelle : "J'essaye de revenir tranquillement sur terre... "
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Je me faisais une joie de participer à cette expédition pour laquelle
j'avais essayé de me préparer physiquement de mon mieux. L'accueil
chaleureux des calaisiens, les nombreuses retrouvailles entre oncles et
tantes, cousins, cousines, neveux et nièces ont été que du bonheur.
J'ai
adoré cheminer jour après jour sur ces petites routes de France, et
profiter de chaque nouvelle rencontre tout au long de notre parcours.
Chaque hébergement de fin d'étape amenait son lot de surprise, de
pittoresque; et nous nous sentions faire partie d'un groupe unie et
chaleureux.
Bien sûr, il y a eu la panne, aussi soudaine qu'inattendue; le moteur
allait bien, mais c'est la durite qui a lâché; tout a été fait pour me
remettre sur pied et je remercie de tout coeur mes sauveurs et les
innombrables témoignages de soutien reçus de toute part.
Tout s'est bien
fini, heureusement, et cette belle aventure restera inoubliable.
Chaleureusement vôtre. Damien
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Cette « Fernand Pidou » fut un temps fort, bien au-delà de ce que j’imaginais.
Au départ de la 7ème étape, l’accident cardiaque de Damien ne m’a pas permis d’aller jusqu’à Rabastens. Sans aucune hésitation, ma place était près de mon puiné ; cependant, le coorganisateur que j’étais par ailleurs était très heureux que le groupe puisse continuer la route.
Quelle émotion samedi matin, avant que les participants ne repartent de Rabastens, lorsque j’ai appris par l’hôpital que Damien était sorti de son coma et quelle joie lorsque, l’après-midi, je l’ai vu sourire à Isabelle…
Heureux épilogue d’un évènement qui aurait pu être tragique. Je me suis dit que Fernand et quelques autres ont dû intercéder auprès du Bon Dieu…
Certes, cet épisode de la « Fernand Pidou » n’est pas anodin mais il n’occultera pas les moments merveilleux que nous avons passés ensemble. Pour moi, l’aventure a débuté dès le printemps et ce fut un grand plaisir de coopérer avec Nicolas puis avec Xavier et Jean-Louis à l’organisation de la traversée Calais-Rabastens.
Puis, après les retrouvailles à Calais, ce fut enfin le départ : très vite, je vis que le groupe fonctionnait parfaitement : le groupe des cyclistes était relativement homogène et le climat était détendu et joyeux. Aux Andelys, Xavier nous avait bien recommandé : - « pas de disputes ! ». Je dois dire qu’il n’y a pas eu une seule fausse note ! Bien au contraire, au fil des jours, les échanges avec les uns et les autres nous ont permis de mieux nous connaître. Les jeunes de la G4 semblaient parfaitement à l’aise même si, au départ, ils ne connaissaient pas certains de leurs grands cousins ou cousines…
Dans le quotidien de cette traversée, chacun a pris sa part : ainsi, il y avait le chef navigateur, la chef kiné, les chefs du pique-nique, les correspondants en chefs du blog, etc. Et tout se passait dans la bonne humeur…
Quel accueil aussi dans les gîtes ! Que ceux qui étaient à distance soient rassurés : ce ne fut pas une galère, loin de là ; nous étions comme des coqs en pâte… Et j’avoue que j’aurais bien repris du confit de canard confectionné par Corinne, notre hôtesse de l’Ambroisie à Bourdeilles !
Dès le départ de cette épopée, nous avons été soutenus par les G2 ; et, tout au long de la traversée, ils se relayèrent pour nous encourager à Calais, à Blois et à Rabastens. Tout au long du parcours, nous avons eu la joie de voir aussi des supporters des générations 3, 4 et 5… Et grâce au blog, ceux qui étaient plus éloignés pouvaient aussi suivre le périple et manifester leurs encouragements…
Je ne suis pas prêt d’oublier cette aventure et, à n’en pas douter, cette « Fernand Pidou » restera dans les annales de la famille !
Bisavoustous ! Bruno
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Le groupe des cyclistes était relativement homogène
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La G2 très présente tout au long de la traversée ...
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Le climat était détendu et joyeux !
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J'aurais bien repris du confit de canard...
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Un diplôme amplement mérité, mais aussi une "compétence" reconnue ! ! !
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Lorsque Luc m'a parlé de cette éventuelle aventure, j'étais partante tout de suite car j'ai eu la chance d'avoir comme beau-père "bon papa Jacques", qui nous a bien sûr souvent parlé de cette épopée...
C'est avant tout dans le souvenir de Jacques que je voulais participer : je suis très heureuse de l'avoir fait, un peu à vélo, en voiture accompagnatrice et comme "Maman" c'est-à-dire : veiller à ce que rien ne manque à nos vaillants et courageux cyclistes !
Croyez bien que ceci a été fait avec beaucoup de bonheur et de satisfactions ; les vacances de l'été 2010 resteront un très bon souvenir d'autant plus que les nouvelles de la santé de Damien nous ont bien réconfortés. (je dois dire que nous avons eu tous très peur le jeudi matin 29 juillet !)
Avec Christine et Marilyne, nous avons fait un trio merveilleux : nous nous sommes bien entendues, nous sommes devenues complices en peu de temps ; nous avons mis en commun notre "savoir faire" et je crois pouvoir dire que ce fut apprécié de tous...
Lorsque j'étais voiture suiveuse, je roulais à 20 ou 30 km/h , j'en ai admiré des paysages ! Et aussi, les dos des cyclistes : avec chacun leur style, leurs muscles, leur peine à "grimper", l'encouragement d'un cousin, cette progression sur les petites routes de France, vraiment c'était merveilleux !
Chaque soir, un nouveau gîte ! Que sera celui d'aujourd'hui ? Nous avons rencontré des hôtes charmants qui ont tous été émerveillés de ce périple !
La G4 : Chloé, Lionel, Jonas, Gautier et Tristan : ils ont rajeuni l'équipe bien sûr ! Mais ils ont apporté leur bonne humeur, leur courage et leur volonté d'arriver au but : bravo à vous tous !
Je garderai aussi de belle images de l'arrivée à Rabastens : les applaudissements, la chorale, les journalistes, la famille ; et puis tout ce qui a suivi chez les Lafranque : retrouvailles, repas partagés, papotages, et surtout, surtout, l'envie de se revoir...
Il a fallu descendre de ce petit nuage et reprendre le travail, mais sans trop de mal car vous êtes tous "présents" et ça aussi c'est merveilleux !
Je vous embrasse bien affectueusement . Babeth.
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Je n'ose pas dire à mes collègues de travail que j'ai fait Calais - Rabastens en vélo, c'est trop compliqué à expliquer.
Comment dire que ce n'est pas vraiment moi qui ai réalisé une telle gageure, mais le peloton qui a transporté chacun de nous, distribuant ici ou là quelques coups de pompe et des maux de mollets.
Cette page d'histoire familiale, nous l'avons écrite sur des kilomètres, avec les sprinters, les grimpeurs et les rouleurs; avec les échappés et les décrochés, avec Paulette et puis Babeth, avec les rattachés et les abandons: c'était fort, vivant, dur aussi.
Un peloton, c'est un tout qui vibre au delà de chacun.
La famille, quand le peloton roule, se déplace à son rythme, j'en ai perçu toute l'énergie qui s'en dégageait, à chaque étape plus puissante, d'un bout à l'autre de la France, et bien au delà dans le monde.
Enfin, je ne referai pas une telle épreuve, mais je laisse volontiers la place à la génération suivante pour qu'elle puisse connaitre elle aussi, une expérience d'appartenance comme celle que nous venons de vivre.
Merci à tous ceux qui ont soutenu et accompagné cette aventure, à ceux qui l'ont conçue.
Hervé
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Cette « traversée » m’a bien comblée. Elle avait plusieurs objectifs :
L’hommage à notre grand-père commun, à mon père qui fit aussi ce parcours… Je n’ai pas assurément pensé à eux à chaque instant, mais leur épopée et leur vécu du temps de guerre ont été rappelés : c’est bien ainsi.
C’était pour nous l’occasion de « reprendre racines », de réaliser nos origines communes.
L’intérêt que nous ont porté les différents médias m’a agréablement surpris !
Du temps à passer ensemble…
L’époque des rallyes qui nous rassemblait pour 48 h est passée. Cette fois, nous avons passé 10 jours ensemble ce qui a permis de faire ou de refaire connaissance.
Mais entre les côtes à grimper, les descentes à gérer, les douches à prendre et les vélos à réparer ou à préparer, le temps de parole a parfois manqué. Une prochaine édition, sous une autre forme à réfléchir, pourrait prendre en compte cette attente (pour l’avoir évoqué avec Hervé, beaucoup de formules sont imaginables, itinérantes ou « en étoile » autour d’un lieu unique d’accueil, multi-activités pour que chacun trouve son compte).
Le défi sportif… je ne pensais pas pouvoir rouler autant : le groupe a été très porteur, mais également « l’entraide individuelle » (merci aux accompagnants d’une côte ou d’une fin de journée).
Je ne peux oublier ce jeudi matin 29 juillet qui nous a tous ébranlés…A Damien, ces quelques mots : «Claude et ceux qui l’ont assisté, notamment tes frères, ont fait le maximum pour que tu restes avec nous. Les soignants ont pris la suite. Mais merci tout de même pour ton courage et ta soif de vivre».
Enfin, on ne dira jamais assez merci :
* Au comité d’organisation qui a passé beaucoup de temps à préparer cette aventure
* Aux quatre filles, merveilleuses accompagnatrices, qui ont assuré l’intendance et les soins
* Aux Rabastenaises et Rabastenais et autres membres de la famille Lafranque élargie qui nous ont fait vivre une superbe conclusion
* Aux membres de la G2 qui ont soutenu ce projet, et pas seulement par leur union de pensée
* A celles et ceux qui nous ont rejoints d’une manière ou d’une autre au fil de l’aventure
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Luc
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Voici 15 jours que notre périple est fini mais j'en ai encore plein la tête.
Quelle semaine intense!
Beaucoup de rencontres, d'échanges, de découvertes et d'émotions...
J'ai été également impressionnée par l'investissement familial que ce soit à Calais ou à Rabastens mais aussi tout au long du chemin avec les " visites surprises".
Vraiment, c'était super ! Bravo aussi pour l'organisation.
Tous ces moments partagés nous ont appris à nous découvrir ou à mieux nous connaître.
Bien sûr, j'ai une petite pensée particulière pour notre "trio de choc".
A quand la prochaine aventure les filles ! Bon d'accord, si vous insistez,on vous emmène tous !!
J'aurais encore plein, plein de choses à dire et mille remerciements à formuler.
En attendant, je vous embrasse tous très affectueusement.
Maryline
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Premiers soins à Bruno
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Aux grands et aux petits soins pour chacun, tous les jours !
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... à suivre ... bientôt ...
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à très vite, bisatous !
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