Etape 8 : Aiguillon (47) - Rabastens de Bigorre (65)
Etape 8 : Aiguillon (47) - Rabastens de Bigorre (65)
Etape 8 : Aiguillon (47) - Rabastens de Bigorre (65)
Pour faciliter la navigation pendant les derniers kilomètres, Sandrine - avec sa moto - va cornaquer le peloton pour l'amener directement sur la place Centrale, devant la maison que la famille Pidou habitait pendant la guerre. Voici une vue de 1935, qui montre l'aspect que la maison avait alors. Tu reconnais, Xavier ?
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Le petit tract d'invitation aux Rabastenais
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Le Billet du jour de Christine
Etape 8 : Aiguillon Rabastens : vendredi 30 juillet 156 kms
Les cyclistes sont partis à 8h15 accompagnés des 2 voitures habituelles ; on sent une certaine excitation : c'est la dernière étape !!!
Gautier en tête du peloton impose une rythme d'échauffement raisonnable ; Le goûter a eu lieu à Montréal !!! pour le plaisir de Chloé et de Gautier.
Nous avions rendez-vous pour le pique -nique à Bétous où nous rejoints : Suzanne, Sandrine, Romain, Marie-Jo, Hélène ainsi que les cousins arrivés la veille .
Mise en commun des victuailles avec comme dessert local : des croustades aux pommes et...café!
Nico rappelle à tout le monde qu'il nous reste de la route à faire , pas de sieste , les kms nous attendent.
Direction Castelnau-rivière basse avec une arrêt devant la maison où a vécu un certain temps la famille PIDOU pendant l'exode.
Petite halte dans l'église du 12ème siècle à Jù-Belloc pour admirer les peintures murales.
Babeth et Christine enfourchent leur vélo pour les 30 derniers kms : nous roulons en peloton jusqu'à LIAC : nous enfilons tous le maillot jaune y compris Sandrine et Marie-Jo qui nous ont rejoint à
moto : nous installons les banderolles sur les capots des voitures : nos coeurs battent la chamade et c'est avec fébrilité que nous avons parcouru les derniers kms pour arriver à Rabastens.
Au passage du panneau un grand ouf général : "ça y est on l'a fait"
Brigitte nous guide jusqu'à la halle centrale où nous étions attendus par les Rabastenais conviés à 16h30 pour nous voir arriver ( des tracts avaient été distribués dans les commerces pour informer
les habitants) klaxon, applaudissements, photographes, la chorale, nous ont fait craquer...
Que d'émotion !!! ils ont chanté : à bicyclette, les gens du Nord, les corons de Bachelet et un chant local
en occitan.Parmi le public nous avons retrouvé Christine et François Borel et Ghislaine Dambricourt (petite-fille de Claire Wissocq, soeur de Madeleine Pidou .)
Le mot de bienvenue de Jean-Louis : "ils arrivent de Calais après avoir fait 1150 kms au compteur !!!! Applaudissements à nouveau.
Après interviews et photos nous suivons Marie-Jo, Suzanne, Hélène qui nous ouvrent leur maison pour une douche revigorante.
La soirée peut commencer : Anas d'origine espagnole, nous a servi une sangria excellente suivie d'un repas avec l'immanquable salade de pâtes !!! Mais améliorée par rapport aux autres
de la semaine ;
Au cours du repas nous avons tous été diplômés : chacun avec un titre adapté à son profil : Bruno : meilleur organisateur ; Damien : le plus persévérant ; Tristan : le plus jeune ; .....
Tout ceci agrémenté de petits cadeaux.
Le peloton a tenu à remercier les 4 accompagnatrices ainsi que les organisateurs, par un cadeau local : ce sont les plus jeunes : (La G 4 )qui étaient chargés de cette mission.
A la fin du repas, Luc a sorti un synthé afin de nous accompagner pour chanter tous les couplets écrits par les uns et les autres sur l'air de " A Bicyclette "
Bien fatigués, nous sommes allés nous coucher et oh surprise ! encore un cadeau ... Un sac confectionné par Suzanne et rempli de pâtés locaux, et diverses infos touristiques pour nous inciter à revenir....
Après une nuit réparatrice, Nico est reparti à St Georges de Didonne et savez-vous comment ? ....A VELO !!! 350 kms en 2 étapes prévues.
Dans 70 ans, ses petits et arrière-petits-enfants devront rajouter 2 étapes à leur périple....Peut-être avec un moteur dans le cadre ?
Chloé a regagné Charlieu dès 8 heures ce matin : afin de pouvoir honorer un rendez-vous professionnel .
Lionel est reparti lui aussi à St Georges avec son vélo...mais, en train ; il a été emmené à la gare de Tarbes par Christine et François qui repartaient sur Albi : pendant ce temps, nous avons dégusté
le dessert composé de cannelés, d'un gâteau à la broche et d'un impressionnant vacherin de 5 kilos confectionné par Hélène et sa sœur.
les derniers profitent de la fin de journée avant de songer au départ.
Merci à tous de vos encouragements sur le blog, de votre soutien .
Globalement, l'équipe est ravie et heureuse de ces 8 jours passés ensemble : prochainement vous pourrez consulter sur le blog, les impressions de chacun...
à suivre.......
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L'humeur de Chloé
On est bien arrivé,
j'ai plein de choses à vous raconter, mais ... l'émotion, la fatigue, le départ imprévu ce matin sur Lyon ... j'enverrai quelque chose pour vous dire TOUT
Bises - Chloé
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En haut de côtes difficiles Claude, 2 jours avant, avait préparé des encouragements !
Clin d'oeil de la DDE : Fernand, 70 ans après ...
Chloé et Gautier reviennent au Québec
Pique-nique entre château et église, à Bétous
"La maison" de Castelnau-Rivière-Basse
Escorte de charme avec Sandrine et Marie-Jo
Derniers virages avant Rabastens, on y est presque ! ! !
Accueil sous la Halle Centrale
Moment de détente (et sangria) pour Babeth, François et les autres
On a pris une caisse ... de la grande époque
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En savoir plus sur ... Rabastens de Bigorre
La ville de Rabastens-de-Bigorre se situe à une altitude de 215 mètres environ
Ses 1450 habitants sont les rabastenais.
La bastide de Rabastens fut fondée par le sénéchal Guillaume de Rabastens le 13 février 1306. L'église gothique est un des rares éléments architecturaux de l'époque qui soit encore visible à Rabastens.
En juillet 1570, Blaise de Montluc, lieutenant du roi, fait le siège de Rabastens alors occupé par les protestants de la reine de Navarre. Défiguré par un tir d'arquebuse, Montluc demande une trêve et promet la vie sauve aux habitants de Rabastens s’ils se rendent, parole qu’il trahit et il massacre tous les habitants, sitôt introduit dans le château le 23 juillet 1570. Il gardera le surnom de «lou nase de Rabastens». En 1594, le château et les fortifications sont détruits.
"Tous commerçants", les habitants se consacraient pour une bonne part à l'artisanat et aux services : autour de ce centre de marchés et de foires très actifs gravitent à cette époque prés de 150 artisans (5 tanneurs, 18 cordonniers, 13 menuisiers et charpentiers, 10 potiers, 55 couturières, etc ... et une cinquantaine de commerçants, maquignons et marchands de grains notamment.
Rabastens de Bigorre demeure de nos jours le 4° marché national pour le bétail, et le premier pour la région, spécialisé dans les broutards "blondes d'Aquitaine", les répoupets (veaux élevés sous la mère) et les gros bovins.
Le marché du lundi a lieu dans les locaux modernes du “Parc du Val d’Adour”
Après l'incidence de la maladie de la "vache folle" (ESB) sur la fréquentation et le fonctionnement des différents marchés nationaux, la crise profonde de la fièvre aphteuse et plus récemment celle de la fièvre catarrhale ont frappé de plein fouet leurs activités.
Le redémarrage du marché de Rabastens de Bigorre est lent et difficile.
Véritable ville à la campagne, équipée de nombreux commerces et de tous les services, c’est une bourgade agréable où il fait bon vivre.
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Exode Pidou : suite et fin (de cette période)
Mais, une nouvelle vie va commencer, doit commencer …
Évoquons-la dans le 3° chapitre «1945-1975» …
Voici le début du 3ème tome de notre saga familiale permettez-moi de le dédier, bien sûr, à Maman, mais aussi à Jacques et Édouard qui ont repris avec courage le relais de notre Papa ; et à Robert qui aura été le ciment de la famille, avec l’idée de la V.F, ce fabuleux catalyseur de nos affections et de notre unité.
J’ai sous les yeux le livre que Robert m’a remis il y a des années, en tant que son Filleul ; j’y trouve trace des premières réunions qui ont suivies la mort de Papa et qui ont abouti à la mise en route de la V.F.
Mais, revenons aux quelques mois qui ont suivi ce départ.
Au retour des obsèques de Papa ; Paul, notre nouveau «grand-frère» est allé voir Marie et Zabeth, à Notre Dame des Champs, pour leur parler de son voyage à Calais pour ces funérailles. Mêmes visites à Tarbes, auprès de François et Xavier, et chez Dominique. Paul fut vraiment un grand-frère pour nous tous, ce fut un sage pour toute la famille ; il le prouvera d’ailleurs souvent.
Jacques et Édouard s’organisent donc avec Maman, à la fois pour remettre en route l’Entreprise et gérer les problèmes familiaux.
Dans les premiers temps, ils travaillent tous les trois, en ce qui concerne l’Entreprise ; mais, assez vite, sur les conseils de l’Abbé Deseille, grand ami des Pidou, Maman leur donnera carte blanche, ayant toute confiance dans les « frérots ». Ils justifieront très vite le bien-fondé de cette confiance à nous tous.
Côté famille, il faut «rapatrier» les plus jeunes pour qu’ils suivent leurs études dans le Nord : Jacques et Geneviève feront le voyage sur Rabastens, non sans profiter de leur passage à Paris, pour aller voir au Châtelet, l’opérette « Rose-Marie » ! Ce sera La Malassise pour François, et moi, en octobre 1945, et une école d’agriculture pour Dominique, dans la Somme.
Maman fit le maximum pour nous rendre la vie aussi heureuse que possible, nous offrant notre première «vraie» montre, réunissant cousins et cousines à Calais, etc…
Le 18 septembre, c’est la naissance de Jean-Louis (cf photo), doyen d’âge de la 3ème génération, donc de la G3. Vous imaginez la joie de tous : cela représentait la vie qui continue, une nouvelle feuille sur l’arbre de notre Famille ! ! !
Le 25 du même mois, Robert est mobilisé sur Bordeaux pour six mois, pendant que Dominique va passer une petite année chez l’Oncle Marc Wissocq, à Morchain, avant de passer au Cours Pigier à Calais.
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Infos de partout & Brèves
Histoires de Famille
La vie continue, le
document : "Histoires de Famille" poursuit la chronique jusqu'en 2009. J'avais choisi la formule du feuilleton
pour relire avec vous cette période forte de notre Histoire, pendant les
étapes de la "Fernand Pidou". Peut-être aurez-vous découvert l'envie
de reprendre ce document de Xavier, que je félicite encore pour cet
énorme travail de documentation, et pour cette chronique si détaillée et
si vivante. Merci pour ce que tu as fait pour nous tous.
Les cyclistes de la
Fernand Pidou sont bien débarqués à Rabastens (c'est normal de
débarquer, ils sont partis d'un port !)
Et maintenant, ... place à la détente. Ensuite, ils auront aussi bien mérité un peu de repos.
la rédaction
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A très bientôt, bisatous !
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